L’effet Attenborough. Renverser la tendance sur les plastiques. L’engagement vis-à-vis du plastique. Appelez ça comme vous voulez, notre sensibilisation à la pollution plastique des océans et à leur impact négatif sur le monde dans lequel nous vivons n’a jamais été aussi forte. Non seulement les individus sont décidés à changer leur comportement, mais les gouvernements et les entreprises sont aussi en train de se réveiller, de prêter attention à ce problème et de prendre les mesures qui s’imposent.
On peut dire que contribuer à un avenir plus durable n’a rien de nouveau pour Interface, c’est un objectif vers lequel nous nous efforçons constamment de tendre. Notre programme Net-Works®, qui transforme les filets de pêche usagés en fibres pour nos dalles de moquette tout en responsabilisant les communautés, et notre engagement avec NextWave, une initiative visant à lutter à grande échelle contre la pollution plastique des océans, en témoignent. Lors de la Clerkenwell Design Week de cette année, nous avons réuni un groupe d’experts pour discuter, débattre et répondre aux questions sur le rôle que la chaîne d’approvisionnement peut jouer dans la lutte contre la pollution plastique des océans.
C’est le bon moment
Paul Rose, du National Geographic, a qualifié la situation actuelle de « point idéal ». C’est le moment idéal pour agir avant que les gens ne se lassent du problème et il ne fait aucun doute qu’il a visé juste. À première vue, il existe actuellement un élément de choix dans la manière dont les entreprises traitent le problème des plastiques. Le plan environnemental du gouvernement s’engage à éliminer tous les déchets plastiques évitables d’ici à la fin 2042. ll reste 25 ans et ceux qui critiquent ces propositions sont déçus par l’absence de législation. De nombreuses entreprises comprennent l’importance de prendre des mesures immédiates et j’estime que c’est une nécessité. Nous ne pourrons pas revenir en arrière dans 10 ans et considérer que nous avons manqué une occasion.
Qui insuffle le changement ?
Paul Rose considère que le « smart money » fait partie de la chaîne d’approvisionnement et la designer Claire Potter affirme que les meilleures marques ne se focaliseront pas seulement sur la création d’un produit final, mais également sur la sensibilisation des gens aux aspects sociaux de ce qu’un produit peut réellement faire. Anna Birney, directrice du Forum for the Future, indique que la plupart des entreprises parleront de modèles économiques comme moteurs du changement, mais elle précise que cela ne suffit pas et qu’il convient d’aller plus loin. Selon elle, les entreprises doivent prendre des risques pour résoudre le problème des plastiques et pour ce faire, elles doivent comprendre les tendances qui se dessinent afin de s’assurer qu’elles seront rentables non seulement aujourd’hui, mais aussi à l’avenir.
Notre Mission
Chez Interface, nous sommes convaincus qu’il faut fabriquer de meilleurs produits et améliorer notre planète. L’un des principaux piliers de notre mission Climate Take Back consiste à Vivre le zéro impact, c’est-à-dire à viser zéro impact négatif sur l’environnement. Cela signifie qu’il faut éliminer le concept de « déchets » et veiller à fermer chaque boucle afin que les ressources puissent être utilisées encore et encore. Nous allons commencer avec les déchets des autres, les transformer en produits somptueux et nous assurer que ces produits seront réutilisés, recyclés ou reconvertis, jusqu’à leur fin de vie. Ce faisant, nous travaillerons avec nos clients et fournisseurs pour créer un climat propice à la vie.
Retrouver une vidéo autour du sujet ici.