Une ambiance sophistiquée pour les bureaux de Cyrillus

Pour le projet d’aménagement du siège de Cyrillus à Marcq-en-Baroeul dans le bâtiment Polygone construit par le promoteur SPII, les exigences du client étaient de créer un espace sophistiqué qui reflète l’image chic et la qualité de la marque. Le choix de mélanger des sols textiles avec du LVT a apporté une élégance haussmannienne à l’espace ; les collections World Woven, Embodied Beauty et Touch and Tones II ont été sélectionnées pour leurs palettes de couleurs sobres en accord avec l’univers textile de Cyrillus et en veillant à ce que les gammes s’accordent harmonieusement entre elles. Le Design Studio d’Interface a ainsi été sollicité et j’ai eu le plaisir d’accompagner l’architecte Julia Ruiz Alcedo pour créer des agencements audacieux qui correspondent à l’image de la marque.

Entretien avec Julia Ruiz Alcedo.

Pouvez-vous décrire brièvement ce projet ?

Il s’agit de l’aménagement de 1 263 m² dans un bâtiment neuf ERP de 5e catégorie. Il n’y avait pas de moquette en base mais un ragréage. Le client passait d’une surface plus grande à celle-ci d’où besoin de rationaliser les espaces et de faire de leur besoin important de rangement la base du cloisonnement. Il fallait aussi intégrer un showroom avec fausse vitrine au coeur du plateau.
L’ambiance générale devait refléter bien entendu l’image de la marque Cyrillus. 

Quel était le défi principal que le client rencontrait avant l’installation de nos revêtements de sol ?

Nous devions trouver un choix de gammes et de teintes qui rappelle celles qu’ils emploient dans le textile et différencier par le sol les multiples entités de la marque, tout en respectant les attendus d’un revêtement adapté pour le tertiaire. Il était aussi important d’avoir un produit qui participe à la qualité de l’acoustique sachant que les espaces sont essentiellement ouverts.

Comment les produits Interface ont-ils répondu aux besoins spécifiques du client ?

Notre concept esthétique était fondé sur la maison néo-bourgeoise. En combinant les lames LVT en bordure de cloisons et les lames de moquette dans un calepinage en pose parquet “Chantilly”, en jouant sur les différentes teintes et épaisseurs de moquette de la Touch and Tones II, Embodied Beauty, World Woven et Dolomite ainsi que la collection LVT Level Set Woodgrains. Nous avons ainsi pu distinguer les espaces « créa » des espaces plus “support”… tout cela pour donner une vraie identité aux entités et créer ce rappel de la maison, thème cher au client qui souhaitait profondément que le ressenti de ses collaborateurs soit comme à la “maison Cyrillus”.

Le motif typique d’un parquet bois reproduit avec un produit textile et sa bordure en lame LVT effet chêne ont vraiment été un plus. Cela a apporté une autre dimension et beaucoup d’élégance aux circulations.

Comment décririez-vous l’interaction avec le client tout au long du processus ?

Il y avait un défi dans le fait de pouvoir rassembler tous ses collaborateurs avec les besoins matériels sur moins d’espaces, sans que ça devienne irrespirable et par le timing qui était assez ambitieux. Notre collaboration a été marquée par l’échange ouvert, la confiance et la liberté accordées, ainsi que la réactivité des deux côtés.

Y a-t-il des anecdotes intéressantes ou des moments clés lors de la réalisation du projet que vous pourriez partager ?

Un vrai plus, qui fait le pendant aux jeux des sols est l’habillage des espaces centraux par un lambris bois donnant tout de suite une allure rétro et la création d’arche en bois en forme de maison pour l’entité “bébé”.

Dans un contexte post-COVID où les approvisionnements et l’activité des usines étaient compliquées nous avons su — client, MOE, entreprises et fournisseurs — travailler de concert pour rebondir aux imprévus avec le même objectif d’aboutir le projet sans le dénaturer.

Ce qui me semblait emblématique de la marque est leur usage du motif Liberty qu’ils avaient en abat-jours sur leur site d’origine. C’est devenu comme une évidence de les réemployer dans le nouveau site et leur donner une place de choix dans “la place du village”.

Comment les produits Interface ont-t-ils contribués à améliorer l’environnement et l’expérience utilisateur du client ?

Les transitions sont fluides et en même temps bien marquées. Les différentes entités de Cyrillus font qu’il y a toute sorte d’utilisateurs et d’usages du sol : terrain de jeux pour les bébés mannequin, planche de travail pour les stylistes qui composent la moitié de leur temps leur moodboard à même le sol, effet gazon dans l’espace de réunion enfant, sobriété chic des espaces administratifs…Ce langage tacite du toucher est déjà sur ce projet évocateur de la pratique qui peut être fait de ces espaces.

Qu’est-ce qui différentie ce projet selon vous ?

Ce projet a été l’occasion de tenter beaucoup de nouveautés que ce soient en termes de sols, de luminaires, de mobiliers, d’agencement, de scénographie et d’upcycling. Nous avons aussi eu la chance d’avoir un client ouvert à la créativité et la nouveauté.
L’interview de notre client après réception m’a énormément touchée sur sa reconnaissance dans notre accompagnement et notre écoute, son soulagement ressenti en fin de chantier et le retour plus qu’enthousiaste des collaborateurs.
Autre élément à noter, il y a un hall d’entrée au rez-de-chaussée qui fait showroom, un 1er étage “support” où l’ensemble des châssis sont noirs, les couleurs plus soutenues, les lignes plus nerveuses et un 2ème étage plus « créa » avec les châssis blancs, des ambiances plus éthérées et légères. Ce sont les grands principes de cet aménagement dont la force est dans tous les détails car aucun utilisateur n’a été oublié, chaque besoin réfléchi et l’ADN de la marque respecté et réinterprété.

Je tiens à remercier Julia Ruiz Alcedo pour cette interview et sa confiance dans la réalisation de ce projet. Retrouvez le projet Cyrillus dans le tout nouveau Book d’études de cas d’Interface.

Le projet:

  • Lieu – Marcq-en-Barœul, France
  • Maître d’Ouvrage – Cyrillus
  • Architecte – All in Space
  • Entreprise de Pose – Textifloor
  • Photographe – Isomax
  • Surface – 1 300 m2
  • Revêtements de sol Interface
    • Dolomite
    • Embodied Beauty – Vintage Kimono
    • Textured Woodgrains – Antique Oak
    • Dolomite
    • Touch&TonesII-T&TII101,T&TII102
    • World Woven – WW870, WW890, WW895
  • Services Interface – Design Studio & pose avec TacTiles
Share on FacebookTweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someone

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles associés

Art et réhabilitation urbaine

mai 22, 2016

2En octobre dernier, pendant le premier week-end de la Biennale d’architecture de Chicago, l’artiste engagé Theaster Gates a dévoilé sa dernière création : la Stony Island Arts Bank. Ce projet, annoncé avec éclat, impliquait la conversion d’un établissement bancaire désaffecté situé dans la partie sud de la ville. Il s’agissait d’en faire un lieu culturel…