Cette année, pour célèbrer le Mois de la Terre, nous souhaitons partager les bonnes pratiques, les leçons acquises et les prochaines étapes de notre mission Climate Take Back™ pour participer à l’inversion du réchauffement climatique. En partageant notre objectif de devenir une entreprise à bilan carbone négatif d’ici 2040, nous espérons encourager les autres à repenser leurs processus et produits pour créer un impact positif.
Cette nouvelle mission Climate Take Back™ vise à créer un climat propice à la vie en concentrant nos efforts sur quatre domaines clés : Vivre Zéro, Aimer le Carbone, Aider la Nature à se réguler et Mener une Nouvelle Révolution Industrielle. Tout au long du mois d’avril, nous creuserons chaque piste pour mettre en évidence les stratégies spécifiques adoptées par notre entreprise pour restaurer nos écosystèmes.
Cette série débute avec un examen approfondi de la façon dont nous vivons le « Zéro » chez Interface. Comment travaillons-nous avec nos partenaires, nos fournisseurs et nos clients pour réduire notre impact carbone collectif ?
Climate Take Back est notre mission pour inverser le réchauffement climatique.
Ce que « Vivre Zéro» signifie pour Interface
Selon les climatologues, le réchauffement climatique doit être maintenu en dessous de 1,5°C pour conserver un environnement vivable et éviter les phénomènes climatiques extrêmes. Pour ce faire, nous devons radicalement décarboner nos systèmes actuels. Les entreprises doivent aller au-delà de la simple réduction de leur empreinte carbone – elles doivent viser la neutralité.
« Vivre Zéro » signifie mener ses activités d’une manière neutre, en rendant à la Terre ce qui est consommé ; en d’autres termes, ne pas avoir d’impact négatif sur l’environnement.
Mission Zero® était notre première mission qui visait à transformer notre entreprise de manière à n’avoir aucun impact négatif sur l’environnement d’ici 2020. Depuis le début de notre mission en 1994 jusqu’à la déclaration de son succès en novembre 2019, nous avons réussi à réduire nos émissions absolues de gaz à effet de serre (GES) de 95 %.
Aujourd’hui, nous nous concentrons sur le développement de procédés et de produits à faible empreinte carbone pour créer un impact positif sur les écosystèmes. Nous nous sommes également engagés à réduire nos émissions absolues des Scopes 1 et 2, et la part la plus significative de nos émissions du Scope 3 de 50 % d’ici 2030, un objectif basé sur la science et validé par l’initiative The Science Based Targets (SBTi).
L’une des clés du succès de Mission Zero® et de nos efforts pour atteindre les objectifs de Climate Take Back™, c’est notre travail pour comprendre, mesurer et réduire nos émissions du scope 3 en engageant des partenariats et en créant des programmes stratégiques.
SBTI a scientifiquement validé nos objectifs en septembre 2021.
L’importance du Scope 3
La mesure et le reporting des émissions du Scope 3 sont essentiels pour que les entreprises réduisent l’impact carbone de leurs opérations. La plupart des entreprises restent concentrées sur les scopes 1 et 2, qui sont directement sous le contrôle de l’entreprise ; cependant, comprendre et suivre le Scope 3 est essentiel pour fixer des objectifs conformes à ce que la science exige pour maintenir les températures mondiales à des niveaux sûrs.
Les émissions du Scope 3 sont les émissions indirectes de la chaîne de valeur de l’entreprise : elles englobent les émissions liées à l’ensemble des opérations de la chaîne d’approvisionnement ainsi que celles liées à l’utilisation et la maintenance du produit ou du service. Ce type d’émissions est particulièrement critique pour les fabricants car ils doivent évaluer l’impact de leur chaîne d’approvisionnement. En fait, selon les données du CDP, « les émissions de la chaîne d’approvisionnement sont en moyenne 11,4 fois plus élevées que les émissions opérationnelles ». Cela souligne à quel point il est essentiel pour les entreprises d’inclure les émissions du Scope 3 dans leur comptabilité carbone afin de définir avec précision des objectifs de réduction.
Une entreprise ne peut pas contribuer à la neutralité si elle n’inclut pas tous les types d’émissions de GES dans ses efforts de réduction. Interface partage publiquement ses émissions du Scope 3 depuis qu’elles ont été vérifiées pour la première fois en 2019, et continue à prendre des mesures pour réduire ses émissions. Nos progrès sur les émissions du Scope 3 sont consultables dans notre rapport « Climate Disclosure ».
Nos émissions annuelles de gaz à effet de serre, en incluant les émissions de Scope 3.
Le pouvoir des partenariats pour la décarbonation
Chez Interface, nous croyons fermement au pouvoir d’engager des fournisseurs et d’autres entreprises leaders pour réduire notre impact carbone, en particulier en ce qui concerne les émissions du Scope 3.
Par exemple, dans le cadre de Mission Zero®, nous avons demandé à nos fournisseurs de s’associer à notre action pour trouver et créer des solutions durables ensemble. Il s’agissait notamment d’encourager le fabricant de nylon Aquafil® à fabriquer du nylon avec des matériaux recyclés afin de réduire l’empreinte carbone de nos produits. Aquafil a ensuite vendu le nylon à contenu recyclé à nos concurrents et à d’autres industries textiles, nous aidant à créer un impact positif plus large en dehors d’Interface.
Aujourd’hui, 50 % des matériaux des revêtements de sol que nous vendons sont issus de sources recyclées ou biosourcées. De plus, nous avons réduit de 76 % l’empreinte carbone de nos dalles de moquette cradle-to-gate depuis 1996, qui comprend les phases de l’extraction des matières premières à la sortie de l’usine. L’engagement auprès de nos fournisseurs a été essentiel pour réduire nos émissions de GES du Scope 3 et établir un modèle d’économie circulaire pour nos produits.
En travaillant avec toute notre chaîne de valeur, nous avons modifié l’approvisionnement de nos matières premières et mis en place les technologies et les systèmes nécessaires pour utiliser des matériaux recyclés. Cela a conduit à la création de notre programme de récupération et de recyclage de nos produits en fin de vie ReEntry®, pour éviter que nos revêtements de sol finissent en décharge et soient réemployés ou réutilisés pour la fabrication de futurs produits. Grâce à ce programme, nous pouvons récupérer toutes les dalles de moquette Interface et les produits Sound Choice™ LVT en détournant des millions de tonnes de déchets des sites d’enfouissement chaque année. Depuis 1996, Interface a également réduit de 85 % les déchets de fabrication envoyés en décharge.
© Christopher Payne /Esto
Comment impliquer davantage les fournisseurs
Une autre façon d’impliquer les fournisseurs dans les efforts de réduction des émissions de carbone consiste à démontrer la demande du marché pour des produits et de processus plus durables.
Par exemple, Salesforce a présenté sa stratégie environnementale, qui oblige ses fournisseurs à respecter des engagements climatiques spécifiques, notamment en s’engageant sur leurs propres objectifs scientifiques (SBT) d’ici 2024.
Salesforce a évalué l’impact environnemental des produits de revêtements de sols d’Interface et a constaté que nos efforts s’alignaient sur leur ambition de créer des constructions plus durables.
« Nous avons déjà constaté une réduction de 20 % [du carbone incorporé] par rapport à notre référence », a déclaré Amanda von Almen, responsable de la construction durable chez Salesforce. « La très faible valeur de carbone intrinsèque de la moquette Interface est un facteur important qui y contribue. »
Les standards design de Salesforce évaluent l’empreinte carbone des matériaux.
Interface vit Zéro
L’établissement de partenariats stratégiques et l’engagement d’autres personnes dans nos parcours Mission Zero® et Climate Take Back™ ne sont que quelques-unes des façons dont nous faisons des progrès significatifs vers notre pilier de développement « Vivre Zéro ».
À suivre : d’autres billets pour célèbrer le Mois de la Terre et en savoir plus sur les autres piliers de notre mission Climate Take Back™.
